Tribulations d’une reconversion n°5 - L’heure du bilan

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31 décembre 2019, l’heure du bilan de mon année, ma première année pleine en tant que coach et entrepreneure ! 

Il y a 1 mois environ, je suis retombée sur les objectifs que je m’étais fixés pour l’année 2019. 

Il me semble que c’est la première fois que je m’étais consciemment fixé des objectifs pour moi-même, à partir de ce que je voulais vraiment. 

Jusque là, j’avais navigué ma vie à coup de bonnes résolutions et d’objectifs top-down. Dans le meilleur des cas je proposais des objectifs à mes boss tout en sachant qu’ils devaient rester «corporate », et je me bridais ou me biaisais avant même de coucher un objectif sur le papier. 

Cela venait rarement d’un vrai désir… et donc même si j’atteignais ces objectifs ou résolutions, cela n’avait absolument pas la même saveur que d’atteindre des objectifs qui viennent vraiment de l’intérieur, de mes vrais désirs que ceux que j’ai posé pour mon année 2019. 

A vrai dire, quand je suis retombée sur ce cahier de fin 2018, j’avais oublié la finesse de mes objectifs 2019, car entre temps j’ai évolué et je me fixe en plus des objectifs trimestriels.  

J’ai vraiment été très touchée de voir que j’avais atteint mes objectifs, perso, pro, chiffre d’affaires… alors oui je suis bluffée, je me suis bluffée, c’est vraiment puissant de gouverner ma vie a partir de ce que je veux vraiment, d’inscrire ce que je veux dans le marbre et de ne pas y aller au petit bonheur la chance. Alors, c’est clair que j’ai bossé, j’ai pris des risques, j’ai investi en moi comme jamais auparavant, c’est pas forcément confortable ni facile tous les jours, mais quel cadeau à l’arrivée ! 

En faisant le point sur mes objectifs trimestriels, je vois que je n’ai pas atteint un de mes objectifs de ce dernier trimestre qui était la mise en ligne de mon site internet. Je vois les endroits ou je me trouve des excuses, ce qui a coincé, et ce que je peux améliorer pour la suite. L’idée n’est pas de m’auto flageller et de mettre de l’énergie au mauvais endroit mais bel et bien de me questionner a nouveau sur mon niveau d’engagement et de prioriser de nouveau pour le trimestre a venir. 

Avant, j'évitais soigneusement de me fixer quelque objectif que ce soit, car je me disais que je serai dévastée si jamais je n'y arrivais pas, que ce serait un échec cuisant, que ca ferait trop mal et je ne m'en remettrais pas. Maintenant, je me rends compte à quel point je me racontais des histoires: mes erreurs, mes dérapages, et même mes échecs sont autant d'occasions de refaire le point, de grandir, de voir ce qui a marché, ce qui me convient et ce qui a foiré et qui ne me convient pas. Bien sûr, je ne saute pas (encore?) au plafond quand ça m'arrive et mon égo en prend un coup, mais j'arrive plus rapidement qu'avant à reprendre le pouvoir sur l'événement et à en tirer de la substance. Si je n'y arrive pas, je ne vais pas mourir mais grandir! 

Je me rends compte de la puissance du pilotage actif versus les dashboard, Key Performance Indicators et autres acronymes barbares que j’utilisais en permanence sans m’assurer que tous les acteurs du projet, les fournisseurs, les clients étaient vraiment engagés dans cette même direction. Je vois encore plus maintenant à quel point il est indispensable de les revoir régulièrement, de les challenger, de sentir à quel endroit c’est important de mettre l’énergie individuelle et collective. 

Et toi quel est ton rapport aux objectifs?

Que voudrais tu avoir atteint le 31/12/2020? 

Aurore